Résumé Le Bal des Folles – Victoria Mas

Retrouvez le résumé par chapitre du livre « Le Bal Des Folles », écrit par Victoria Mas et paru en Août 2019.

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Résumé par chapitre – V. Mas, le Bal Des FollesTélécharger

Sommaire :

• Chapitre 2
• Chapitre 3
• Chapitre 4
• Chapitre 5
• Chapitre 6
• Chapitre 7

• Chapitre 8
• Chapitre 9
• Chapitre 10
• Chapitre 11
• Chapitre 12
• Épilogue

Temps de lecture : +/- 10 min

CHAPITRE 1 –
Le 3 Mars 1885. Hôpital de la Salpêtrière. Des femmes sont internées. Louise, une adolescente de 16 ans va subir une expérience par le neurologue Charcot. Ce docteur Charcot étudie les crises d’hystérie des patientes. Geneviève, une sorte d’infirmière générale de l’hôpital rentre chez elle.

CHAPITRE 2 –
Le 20 Février 1885. Maison de la famille bourgeoise Cléry. Eugénie, la fille, est une jeune quelque peu rebelle. Elle ne veut pas se marier comme le voudrait son père. Elle veut dire ce qu’elle pense et être libre. Seule sa grand-mère en est consciente. Eugénie voit les fantômes. Elle se rend au salon-débat (soit disant le lieu de regroupement de l’élite de la bien-pensance, des jeunes bourgeois parisiens) avec son frère Théophile à l’encontre des indications de son père. Elle s’intéresse beaucoup à un débat sur des « Esprits ».

CHAPITRE 3 –
Le 22 Février 1885. Retour à la Salpêtrière. Louise observe le parc enneigé depuis la fenêtre de l’hôpital. Toute sortie est interdite à cause de la neige. Louise sort de la grande pièce avec les lits pendant quelques minutes. Elle part rejoindre Jules, un interne duquel elle est amoureuse. Jules la force à l’embrasser, tous ses souvenirs remontent. Louise avaient vécu chez son oncle et sa tante à cause d’un incendie qui avaient tué ses parents. Elle avait 14 ans. Son oncle avait tenté de la violer un été qu’elle s’était baignée dans un lac avec d’autres jeunes. Sa tante l’avait sauvée de justesse mais accusait Louise d’aguicher l’oncle. Louise se pliait en 2 de douleur (elle avait ses règles mais ce n’est pas dans le livre). Fatiguée par les crises de Louise, la tante et l’oncle l’avaient internée à la Salpêtrière.

CHAPITRE 4 –
Le 25 Février 1885. La maison des Cléry. Eugénie a acheté le livre des Esprits dont elle a entendu parler au salon-débat. Elle a eu du mal à trouver ce livre car il n’est vendu que dans une seule librairie de Paris. Ce livre lui avait révélé qu’elle n’était pas seule à voir les fantômes. Un soir alors qu’elle discute avec sa grand-mère, elle voit son grand-père, décédé, lui parler et lui révéler où se cache un pendentif que la grand-mère avait perdu il y a 20 ans. Eugénie révèle à sa grand mère qu’elle voit les Esprits et qu’elle n’est pas la seule puisqu’elle a lu le livre des esprits. Plus tard, son père l’emmène à la Salpêtrière, lui révélant que la grand-mère a tout raconté.

CHAPITRE 5 –
Le 4 Mars 1885. L’effervescence règne à la Salpêtrière, c’est bientôt le Bal de la mi-carême ou le Bal des Folles comme l’appelle la bourgeoisie parisienne. Les costumes sont arrivés et les femmes internées sont en joies. Geneviève est appelée à l’accueil de l’hôpital, c’est Eugénie qui arrive. Elle est placée par son père ici à la Salpêtrière parce qu’elle voit des fantômes. Geneviève repense à Blandine, sa sœur décédée alors qu’elle avait 18 ans. Geneviève revient voir Eugénie, placée dans une chambre seule quelques temps. Elle lui donne son dîner. Eugénie, impassible, dit à Geneviève que sa sœur s’appelle Blandine et qu’elle est rousse. Tout est vrai mais Eugénie ne connaît pas la sœur de Geneviève. Celle-ci, prise d’effroi, ferme la porte et part de l’hôpital. Rentrée chez elle, elle se réveille en sursaut à 2h du matin, persuadée qu’une main a touché son épaule.

CHAPITRE 6 –
Le 5 Mars 1885. Eugénie est réveillé par un bruit de serrure dans sa chambre à la Salpêtrière. Une nouvelle infirmière l’emmène au dortoir. Eugénie se souvient de Blandine, la sœur de Geneviève, qui lui avait parlé. La Salpêtrière est un lieu chargé d’histoire et de fantômes depuis le XVIIème siècle, Eugénie le sent. Elle fait la rencontre de Louise, la jeune fille internée et de Thérèse, la plus vieille patiente de l’hôpital. Thérèse lui raconte les histoires des patientes qu’elle connaît. Certaines internées n’ont jamais parlé. Le soir, après avoir mangé au réfectoire avec les autres, lavé le sol et aidé à faire la vaisselle, Eugénie est ramenée à l’isolement par Geneviève. Geneviève pose des questions à Eugénie, jamais une patiente n’avait réussi à lui faire se remettre en question. Elle pose de nouvelles questions sur Blandine, puis s’en va. Eugénie lui a donné des informations que personne ne pouvait connaître. (Geneviève écrit des lettres à sa sœur même si elle est morte mais personne ne le sait sauf Eugénie qui lui raconte que Blandine entend tout ce que Geneviève lui dit.) Elle est perdue.

CHAPITRE 7 –
Le 6 Mars 1885. Geneviève est surprise, endormie, seule dans son bureau, elle ne veut pas l’avouer mais elle a dormi dans son bureau toute la nuit après sa discussion avec Eugénie. Eugénie passe dans une salle d’examen le jour même, Geneviève n’a pas son mot à dire, le docteur Babinski l’ausculte, Eugénie se révolte du comportement des hommes avec ces Folles qui sont comme un spectacle. Le docteur ne détecte rien d’anormal chez Eugénie mais quand vient le moment de parler des esprits Eugénie devient + agressive. Les jours suivants, Geneviève semble perdue, Eugénie l’a déstabilisée. Le frère d’Eugénie veut la voir mais les visites ne sont pas autorisées, il demande à donner un livre à Eugénie, Le Livre Des Esprits. Geneviève, douteuse, emmène le livre chez elle, et elle ouvre la première page.

CHAPITRE 8 –
Le 12 Mars 1885. Paris s’éveille. Geneviève a lu le livre des esprits. Elle se rend à l’église de la Salpêtrière pour la 1ere fois, elle en ressentait le besoin. Geneviève prend Eugénie dans sa chambre et l’emmène déjeuner et faire une toilette. Elles sortent ensuite dans le parc, Geneviève donne le Livre Des Esprits à Eugénie, elle veut parler avec sa sœur, Blandine, en échange du livre. Le soir, Eugénie essaie de parler avec Blandine mais impossible celle ci ne vient pas. Au dernier moment, Eugénie entre en transe et dit à Geneviève que son père est mal en point, il est tombé s’est cogné à l’arcade gauche. Dans la journée, il a déposée des tulipes jaunes sur la tombe de la mère de Geneviève. Geneviève ne sait pas quoi dire, elle est perdue, un dernier élan la fait sortir de la pièce précipitamment.

CHAPITRE 9 –
Geneviève a pris le dernier train pour Clermont, là où vit son père. Elle est arrivée, espérant de tout son cœur qu’Eugénie ait eu tort. Elle ne trouva pas son père dans la cuisine là où Eugénie l’avait dit, elle voulu repartir mais tomba sur la voisine qui avait entendu du bruit. Les voisins de son père l’avaient trouvé au sol, ils avaient pris soin de lui dans la nuit. Eugénie avait donc eu raison, son père avait bien chuté sur le coin de la table et s’était bien blessé à l’arcade. Le père de Geneviève décela un changement chez Geneviève et sa présence alors même que personne ne lui avait écrit pour la prévenir de l’accident du père était étrange. Geneviève raconta la vérité à son père, qu’une nouvelle patiente, parlait aux défunts et que c’était Blandine qui l’avait prévenue pour la chute. Le père prit évidemment sa fille pour une folle et la renvoya de chez lui, puisque c’était sa fille, il promit de ne pas écrire à l’hôpital de la Salpêtrière pour ce qu’elle venait de lui dire. À l’hôpital, le cours public du vendredi avait commencé et après une séance d’hypnose, Louise finit paralysée du côté droit. Geneviève arrive à la fin du cours.

CHAPITRE 10 –
Le 15 Mars 1885. Geneviève se rend à Pigalle, elle ne s’est jamais rendue dans ce quartier malfamé justement à cause de ce qu’on raconte sur celui-ci. Mais elle n’a pas le choix, elle vient rendre visite à une ancienne patiente qui est sortie de la Salpêtrière parce qu’elle était guérie. Elle vient lui poser des questions sur son passage à la Salpêtrière. L’ancienne internée décèle un changement dans le regard de Geneviève. — Louise est toujours paralysée du côté droit, Thérèse est à son chevet dans le dortoir. Thérèse est emmenée à l’examen, c’est Eugénie qui prend le relais et chante une comptine à Louise, elle a appris cette comptine en parlant avec la défunte mère de Louise. Thérèse est déclarée guérie mais elle s’ouvre les poignets aux ciseaux car elle n’a nulle part où aller. Geneviève choisit d’aller parler au Dr Charcot d’Eugénie, elle la décrit comme une personne tout à fait normale qui n’a pas sa place ici. Le Dr la recadre sévèrement et la remet à sa place de simple aide-soignante.

CHAPITRE 11 –
Le 17 Mars 1885. Chez les Cléry. Le même petit-déjeuner silencieux que tous les jours. Théophile n’en peut plus de l’absence de sa sœur, il en veut à tout le monde, à son père, sa grand-mère qui cache bien son jeu, sa mère faible et impassible, il s’en veut à lui-même d’avoir participé à l’internement d’Eugénie.  Ding dong. C’est Geneviève qui vient. Le père Cléry ne veut pas lui parler, c’est Théophile qui y va, ça tombe bien c’est lui que Geneviève voulait. Elle propose à Théophile de libérer sa sœur dans 2 jours, lors du bal. Le Dr ne veut pas mais Geneviève en est persuadée, Eugénie peut aider les autres, elle n’est pas folle. Théophile accepte. Geneviève donne un petit morceau de papier à Eugénie pour la prévenir. Une jeune infirmière semble avoir remarqué que quelque chose se trame entre Geneviève et Eugénie.

CHAPITRE 12 –
Le 18 Mars 1885. C’est le grand soir, le bal de la mi-carême a lieu. C’est ce soir qu’Eugénie doit s’enfuir. Il y a beaucoup d’invités qui viennent d’un Paris qui n’a pas faim. Les Folles arrivent peu après, Théophile est là aussi. Louise, toujours paralysée est amenée vers la salle du bal mais Jules, son tendre et cher qui doit la demander en mariage arrête le lit et fait demi-tour. Il l’emmène dans la pièce où ils se retrouvent d’habitude mais Louise ne veut pas être là, elle veut crier mais rien ne sort, tout son corps est pétrifié. Jules a bu. Louise revient 3 ans en arrière « lorsque la même violence pénètre entre ses cuisses. »
Une folle fait une crise, c’est le moment, Geneviève, Eugénie et Théophile courent le long de la cour d’honneur. Alors que Geneviève cherche la bonne clé sur son trousseau, 3 infirmières dont celle qui avait remarqué qqlch entre Geneviève et Eugénie courent vers eux.  Eugénie et Théophile sortent à temps et Geneviève referme la porte à clé. On ramène Geneviève à l’hôpital.
Les dernières lignes du chapitre :  « Geneviève sourit doucement. L’infirmière, qui la surveille depuis tout à l’heure, fronce les sour- cils, le visage fermé. – Qu’as-tu à sourire dans ton coin? L’aliénée la regarde. – L’existence est fascinante, vous savez. »

ÉPILOGUE –
Le 1er Mars 1890. Louise tricote à la Salpêtrière. 5 ans plus tôt, elle avait été retrouvée dans la même position qu’avec Jules, les jambes écartées. Une nuit, un médecin avait surpris Louise marchant dans le parc sans but. Elle avait été ramenée à sa chambre puis elle n’avait plus bougé ni parlé durant 2 ans jusqu’à la mort de Thérèse, elle s’était alors levée puis avait donné des indications pour l’enterrer. Elle s’était mise à tricoter comme Thérèse. À l’écart, Geneviève écrit des lettres à sa sœur qu’elle entasse dans une malle. Elle est avec les autres dans le dortoir mais elle n’est plus infirmière, c’est une des internées. Louise et Geneviève observent le blanc Paris par le fenêtre, sans dire un mot.

FIN